La parabole met en scène un pharisien et un publicain. J’ai habillé le pharisien selon les prescriptions de la Loi, dûment vérifiées. Pour le publicain, pas de préoccupation de cet ordre! Je lui ai confectionné un vêtement selon mes possibilités. Tous deux ont l’air d’être à l’aise sur le parvis du Temple, pour prier chacun selon les dispositions de son cœur.
La conclusion s’exprime en deux mouvements : l’un s’élève et se rabaisse, l’autre s’abaisse et se relève. Ils peuvent s’entrecroiser en chacun de nous comme les lignes noires de l’ornementation.

En ce temps-là, à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes et qui méprisaient les autres, Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L’un était pharisien, et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes – ils sont voleurs, injustes, adultères –, ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.”
Le publicain, lui, se tenait à distance et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !”
Je vous le déclare : quand ce dernier redescendit dans sa maison, c’est lui qui était devenu un homme juste, plutôt que l’autre. Qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé. »