Arrivé à la maison, Jésus s’est assis : alors que les Apôtres n’ont pas encore déposé leurs manteaux, il prend soin d’habiller leur esprit.
Son auréole crucifère remet en mémoire les paroles du verset 31. Il est vêtu de blanc, lui l’Innocent, et il appelle près de lui un autre innocent, un petit, pour livrer un nouvel enseignement.
Accueillir en son nom un enfant pour accueillir Dieu, passer par la mort pour ressusciter : la vérité a toujours une face humaine et une autre divine, un versant douloureux et un autre joyeux. C’est ce veut signifier la bordure.

En ce temps-là,
Jésus traversait la Galilée avec ses disciples,
et il ne voulait pas qu’on le sache,
car il enseignait ses disciples en leur disant :
« Le Fils de l’homme est livré aux mains des hommes ;
ils le tueront
et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »
Mais les disciples ne comprenaient pas ces paroles
et ils avaient peur de l’interroger.
Ils arrivèrent à Capharnaüm,
et, une fois à la maison, Jésus leur demanda :
« De quoi discutiez-vous en chemin ? »
Ils se taisaient,
car, en chemin, ils avaient discuté entre eux
pour savoir qui était le plus grand.
S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit :
« Si quelqu’un veut être le premier,
qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »
Prenant alors un enfant,
il le plaça au milieu d’eux,
l’embrassa, et leur dit :
« Quiconque accueille en mon nom
un enfant comme celui-ci,
c’est moi qu’il accueille.
Et celui qui m’accueille,
ce n’est pas moi qu’il accueille,
mais Celui qui m’a envoyé. »