Allez au village qui est en face de vous, vous trouverez une ânesse et son petit… Amenez-les moi… Dites que le Seigneur en a besoin. Les disciples ont obéi à cet ordre de Jésus. Leur Seigneur pourra entrer à Jérusalem sur la monture des petits et des pauvres, dans l’humilité et la douceur. Mais les palmes qui ornent ces pages proclament déjà la victoire de celui qui va passer par l’abaissement et la mort…


En ce temps-là,
Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem.
Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie,
près de l’endroit appelé mont des Oliviers,
il envoya deux de ses disciples,
en disant :
« Allez à ce village d’en face.
À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché,
sur lequel personne ne s’est encore assis.
Détachez-le et amenez-le.
Si l’on vous demande :
‘Pourquoi le détachez-vous ?’
vous répondrez :
‘Parce que le Seigneur en a besoin.’ »
Les envoyés partirent
et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit.
Alors qu’ils détachaient le petit âne,
ses maîtres leur demandèrent :
« Pourquoi détachez-vous l’âne ? »
Ils répondirent :
« Parce que le Seigneur en a besoin. »
Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus,
jetèrent leurs manteaux dessus,
et y firent monter Jésus.
À mesure que Jésus avançait,
les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin.
Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers,
toute la foule des disciples, remplie de joie,
se mit à louer Dieu à pleine voix
pour tous les miracles qu’ils avaient vus,
et ils disaient :
« Béni soit celui qui vient,
le Roi, au nom du Seigneur.
Paix dans le ciel
et gloire au plus haut des cieux ! »
Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule,
dirent à Jésus :
« Maître, réprimande tes disciples ! »
Mais il prit la parole en disant :
« Je vous le dis :
si eux se taisent,
les pierres crieront. »