La pluie est tombée, la tempête a soufflé… Puis elle s’est éloignée, devenant l’ornementation marginale… La maison ne s’est pas écroulée. Elle apparaît au clair de lune et sous le feu d’un dernier éclair nocturne. C’est le monastère de Géronde.
Son histoire fut mouvementée : dégradations, abandon et négligence, pillages, incendie… Mais il est là.
Cet édifice est fondé sur le Christ. Pas de rocher pareil à notre Dieu (1S.2, 2).

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.
Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?”
Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !”
Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc.
Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable.
La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »