Ce premier évangile a la couleur liturgique du temps : le vert.
La lettrine veut exprimer l’Alliance qui se noue entre le ciel et la terre par le don de l’Esprit-Saint que Jean a vu descendre du ciel. Voilà pourquoi il témoigne Oui, j’ai vu… (v.34).
L’eau du Jourdain qui s’écoule devient la décoration marginale.

En ce temps-là, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ;
c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était.
Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui.
Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.”
Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. »