Est-ce qu’on ne vend pas deux moineaux pour un sou (v. 29) ? Les voilà ces deux moineaux, tout étonnés d’être estimés à prix d’argent.
En marge c’est le verset trente qui est inscrit avec des cheveux roux.
Cet évangile est lu pour la fête de saint Maurice et de ses compagnons, d’où la présence de la croix tréflée de Saint-Maurice et la couleur rouge de la lettrine.
La bordure s’inspire de l’hymne de la fête chantant « le Rhône étonné qui accueille les torrents de sang des martyrs et roule à pleines eaux cette royale pourpre ! »
Soyez sans crainte, vous valez bien plus que tous les moineaux du monde (v.34)

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En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Ne craignez donc pas ces gens-là ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu.

Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits.
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps.
Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille.
Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés.
Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux.
Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux.
Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. »