Après le baptême de Jésus, une voix vient du ciel : C’est toi mon Fils. Moi, aujourd’hui, je t’ai engendré. Parole décisive à laquelle fait écho le critère de discernement donné par la Première Lettre de Jean : Celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu. Tout esprit qui refuse de proclamer Jésus, celui-là n’est pas de Dieu (4, 3 et 5, 1).
Séparant la vérité de l’erreur, la lumière des ténèbres, la parole se révèle : plus coupante qu’une épée à deux tranchants (He 4, 12).

En ce temps-là,
le peuple venu auprès de Jean le Baptiste était en attente,
et tous se demandaient en eux-mêmes
si Jean n’était pas le Christ.
Jean s’adressa alors à tous :
« Moi, je vous baptise avec de l’eau ;
mais il vient, celui qui est plus fort que moi.
Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales.
Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. »

Comme tout le peuple se faisait baptiser
et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait,
le ciel s’ouvrit.
L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe,
descendit sur Jésus,
et il y eut une voix venant du ciel :
« Toi, tu es mon Fils bien-aimé ;
en toi, je trouve ma joie. »